Parfait
Naturel
Subtil
Des petits pots de conforts
Dans un article précédant j’ai écrit au sujet de l’inconforts causé par la procédure de maquillage permanent et de l’usage de différents anesthésiants. Voici un peu plus de détails sur ces produits si utiles.
Ils existent deux catégories d’anesthésiants dans le monde du tatouage cosmétique, soit les topiques ou les injectables. Le choix de ces derniers est plutôt rare surtout ici en Amérique du nord puisque qu’il faut détenir un diplôme de nature médical pour effectuer les injections. Les désavantages des injections inclus l’œdème à l’endroit des piqures qui pourrait affecter le travail en causant de l’asymétrie. Il y a aussi la possibilité de certaines complications dues aux réactions allergiques aux agents anesthésiants qui sont potentiellement plus élevées.
Les agents antidouleur topiques seront donc le choix populaire en tatouage cosmétique, due à leur facilité d’application et leur nature plus sécuritaire. Afin d’être efficaces, ces crèmes, gels ou onguents devront répondre à deux critères principaux ; soit une concentration suffisante afin de produire l’action désirée et bien entendu une structure moléculaire hydrolipidique adaptée pour permettre l’absorption à travers les couches épidermiques.
Ils existent des dizaines de produits sur le marché. Ce qui les différencient c’est l’excipient dans lequel les actifs sont transportés et la concentration de ces derniers. Certains sont plus performant que d’autres et chaque technicienne a ses préférences. Qu’ils soient en liquide, gel, crème ou onguent, l’important sera de choisir le bon, au bon moment et au bon endroit. Les ingrédients actifs les plus utilisés sont la lidocaïne, la tetracaïne, la prilocaine, la benzocaine, ainsi que l’épinéphrine. Les quatre premiers sont des agents anesthésiants. Les dosages peuvent varier de 2% à 12%. L’épinéphrine sera ajoutée à certains produits afin de créer une vasoconstriction qui aura un effet contrôlant sur l’œdème, les hématomes et le saignement, bien que celui-ci est plutôt rare.
La technicienne avertie utilisera ces produits avec discrétion puisqu’ils peuvent affecter la pénétration et la rétention du pigment, soit en le diluant ou en causant la déshydratation des tissus. Il est très important de respecter les besoins de chaque région, surtout au niveau des yeux. Il y des anesthésiants spécifiquement conçus pour les paupières, avec un pH neutre et une consistance crémeuse qui ne coulera pas et ne chauffera pas. De plus il est primordial de connaitre l’historique médical de la cliente puisque les allergies aux anesthésiants sont possibles.
Comme avec les pigments et les appareils, les anesthésiants sont en constante évolution. Grâce à ces progrès, les traitements de maquillage permanent sont devenus des procédures relativement confortables pour tous, même les plus sensibles.